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Durant la
belle saison, le pêcheur à la
mouche pourra alors s'adonner à
l'art de la pêche à la mouche
à vue. Pour cela, il lui faudra
cependant, rêve du temps
présent en France..., pouvoir
encore trouver la rivière
préservée et sauvage. A cette
époque de l'année, les
salmonidés sortent alors de
leurs repères et se postent aux
endroits privilégiés de la
rivière: là où le nouveau
régime alimentaire soudainement
abondant constitué des nymphes,
subimagos, imagos, spents
d'éphémères et autres nombreux
tricoptères ainsi que
moucherons, leur permettra de
reprendre un peu des calories
perdues au cours de l'hiver,
poursuivant ainsi leur
développement morphologique.
Pour moucher une truite à vue,
que ce soit en sèche, en
émergeante ou en nymphe, il
faudra apprendre à lire la
rivière et à deviner ce qu'elle
nous dissimule. |
C'est en
observant celle-ci avec attention
discrétion et patience que l'on
pourra alors repérer les gobages
sur des éphémères ou suivre
les déplacements entre deux eaux
d'un poisson engamant une à une
les nymphes s'évertuant à
gagner la surface pour éclore.
Savoir discerner un gobage reste
simple. Il est en effet
spécifique, d'une part, d'une
déformation en petites ondes
circulaires de la surface de
l'eau et, d'autre part, s'il est
franc, d'un "chblock"
caractéristique. Par contre,
repérer une truite en activité
nutritionnelle sélective sur des
nymphes entre deux eaux ou sur
des mouches évoluant juste sous
la surface est bien moins
évident. L'observation avec une
concentration de tous les
instants et une discrétion
absolue lors de l'approche doit
être |

menée
avec beaucoup d'application et de
précaution. Trop souvent, en
effet, la fuite du salmonidé
sous nos yeux nous permet de
constater lors d'un bref instant,
mais... trop tard, qu'il était
présent à quelques mètres
seulement de nous sans que nous
l'ayons pourtant remarqué.
-----------------------------philippe
MATHIEU |
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